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Lorsque j'étais adolescente

Lorsque j'étais adolescente, j'avais pris conscience que la désobéissance était plus ou moins grave et que cela dépendrait directement de qui serait mon juge et appliquerait la sentence.

A cette période de ma vie, nous avions une petite location de résidence vacances située à la campagne et il était beaucoup plus facile d'échapper à la vigilance parentale qu'en ville.

Pendant que notre père continuait de travailler, notre pauvre mère se retrouvait avec trois adolescents habituellement bridés qui soudainement relâchés, sans borne ou presque, autant dire que l'obéissance n'était plus vraiment au goût du jour, n’avaient qu’une seule contrainte, celle de rester dans le village et de rentrer avant vingt deux heures.

C'était un soir à la fin de l'été, la veille du retour hebdomadaire de mon père que la chose arriva.
Je fis une mauvaise chute tard dans la nuit dans une bouche d'égout cachée par la pénombre et ma jambe droite était sérieusement blessée de la cheville au genou.
Pour ne pas risquer d'être privée de sortie par mon père qui allait rentrer, j'avais décidé de ne rien dire et je choisis de camoufler cela par une longue chaussette. Le lendemain, mon subterfuge ne tenait plus. La chaussette avait collé à la plaie, c'était la catastrophe.

Saisie par la peur, sachant que ça ne me serait pas pardonné, je choisis de mentir et de prétexter que je n'avais pas voulu l'inquiéter, que je n'avais pas l'impression que c'était si grave.
Pourtant, la conscience d'avoir mal agit était bien éveillée, mais pas au point de l'écouter.

Aujourd'hui que je connais l'Admirable Conseiller, le Dieu d'Amour qui m'a sauvée,
j'ai compris que faire le bien est impossible à l'homme et que seulement la Grâce de reconnaître cette impuissance peut nous ramener à Lui.

Nous ne pouvons et ne devons pas rester caché dans notre état.

Il est Fidèle et Juste pour nous pardonner et nous conduire dans un sentier de justice à cause de son nom (Jésus).

Clarence
 

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